Dieppe – Le Havre (Eurovelo 4)

Courte randonnée d’un jour et demi effectuée au retour d’Angleterre, achevée au Havre à cause de la pluie, alors que je projetais de pédaler jusqu’à Saint-Malo – ce sera pour une autre fois. Pas mal de montées et descentes. Les plus belles plages, quasi-désertes et bordées de falaises, se trouvent à proximité de Dieppe. A l’inverse, Étretat est un véritable piège à touristes – à éviter. J’ai totalement perdu mon orientation sous une pluie battante au Havre, parce que j’ai voulu prendre un raccourci vers la gare, et je recommande donc de rester bien sagement sur le parcours EV4 qui y conduit via le port. Été 2025.

England & Wales 2025 (Newhaven-Liverpool)

De Newhaven sur la côte de la Manche à Liverpool, par les itinéraires cyclables développés par SUSTRANS, Fondation britannique pour la mobilité durable. Attention : ce parcours comporte des sections impraticables sur le vélo, qu’il s’agisse de pentes trop raides, de sentiers trop étroits en bordure de canal ou envahis par une végétation piquante (ronces et orties)… Il faut donc être prêt à pousser sa monture. 18 jours (été 2025)

Au retour, j’ai encore pédalé sur Eurovelo 4, entre Dieppe et Le Havre (1.5 jour), puis de Dijon à Genève (3 jours).

Les images de ce voyage seront publiées prochainement sur Piwigo, mais voici déjà une courte sélection.

Brèves notes de route

1. Newhaven – Alfriston (25 km)
Très courte étape en raison de l’heure d’arrivée du ferry – juste de quoi se refaire à l’idée de rouler à gauche. Attention au trafic sur la route A259 ! Ravitaillement à Seaford, pubs uniquement à Alfriston.

2. Alfriston – Lingfield (85 km)
Le parcours jusqu’à Londres fait partie de l’Avenue Verte Paris-Londres, mais n’est que rarement identifié ainsi côté anglais, à la différence de l’itinéraire français, que j’ai suivi il y a deux ans.
On commence la journée sur la National Cycle Route 2 (NCR2, Sustrans), avec quelques tronçons dans le trafic. A Polegate, on bifurque sur la Cuckoo Trail (NCR21), qui conduit hors trafic jusqu’à Heathfield, où il faut éviter d’aller au centre-ville, sous peine d’affronter un secteur en montée sur la route A au milieu du trafic. Attention aux nombreux piétons sur Cuckoo Trail, mais comme il y a ici beaucoup moins de mutants marchant au milieu du chemin avec des écouteurs vissés sur la tête, c’est plus facile que sur le continent.
Suit une longue descente qui finit en brousse sur des chemins et sentiers forestiers, puis des montées et descentes raides jusqu’à la Forest Way, meilleur passage de la journée.
A East Grinstead, j’ai utilisé le GPS pour rejoindre le camping proche de Lingfield. Le trafic sur la route B qui y conduit est important et rapide – attention !

3. Lingfield – Londres (67 km)
Au départ, la Surrey Cycleway permet de retrouver la NCR21 à Horley, sans affronter le trafic. Peu après Redhil, on lâche la NCR21 pour prendre la NCR20, plus directe, à destination de Wandsworth. Le parcours urbain est plutôt agréable sur la voie verte le long de la rivière Wandle, mais il faut rester attentif aux panneaux et aux piétons.

4. Un tour dans Londres (60 km)
Parcours circulaire le long des canaux de la rive gauche, à travers Regent’s Park, puis les quartiers de l’est jusqu’à Greenwich, rejoint par le tunnel piéton sous la Tamise. Retour à Holland Park par des voies cyclables plus rapides sur la rive droite, Southwark, Westminster Bridge (gare aux foules de touristes !), puis Hyde Park/Kensington Gardens. Il y a beaucoup de pistes cyclables à Londres, mais souvent aucune signalisation, par conséquent il est difficile de les trouver sans recours à une application GPS. Accessoirement, j’ai effectué ce jour-là mon plus long parcours urbain !

5. Londres – Henley-on-Thames (102 km)
Compter environ 60 bornes pour sortir totalement de l’agglomération, par un chemin compliqué et pas toujours bien balisé, malgré le fait qu’il s’agisse d’une véloroute à un chiffre (NCR4), donc importante. Parmi les meilleurs secteurs, on trouve Richmond Park, immense, où des dizaines de biches et cerfs broutent tranquillement dans la prairie, et Windsor Park, avec ses chênes et châtaigniers majestueux – mais pas de signalisation NCR4. Le ferry de Nauticalia est cher pour une minute de traversée : 5 £.
Il y a un million de touristes anglais à Windsor, le week-end en tout cas, et plus personne ensuite. J’ai aimé le paysage passé Maidenhead, avec ses champs de céréales blondes, ses collines boisées – et de belles montées ! Le camping se trouve à une dizaine de km de la NCR4.

6. Henley-on-Thames – Easton Royal (92 km)
Super étape, qui commence dans les collines, se poursuit le long du Kennet and Avon Canal pendant des heures, puis s’achève sur des petites routes silencieuses, de nouveau dans les collines.
La traversée de Reading est facile et agréable, par contre la signalisation est déficiente à Thatcham.
Prudence et concentration sont requises sur le chemin de halage : un écart et c’est la baignade, mais il faut aussi penser à baisser la tête pour éviter les branches basses, retenir sa respiration ou prononcer le mantra adéquat en rasant les imposants massifs d’orties, fermer la bouche pour sauver la vie de toutes sortes de créatures volantes, sonner dans les virages aveugles pour informer le cycliste potentiel arrivant en face à toute vitesse, ne pas se laisser distraire par la fille sur le bateau qu’on croise, saluer les éventuels promeneurs, zigzaguer entre les racines, attendre une section lisse et droite pour enlever les micro-bestioles chatouilleuses qui collent sur la peau en sueur…
Bref, rien à voir avec le Tour de France et autres balades sur goudron avec tête dans le guidon ! Mais c’est tellement plus cool.
Enfin, dernière règle : ne JAMAIS se laisser tenter par la buée sur les pints des gens attablés aux quelques beer gardens le long du parcours, même s’il fait très chaud !

7. Easton Royal – Bitton (82 km)
Début de journée sur de superbes petites routes jusqu’à Devizes, où l’on rejoint le Canal, pour un parcours moins technique qu’hier. L’enchaînement de 16 écluses successives qui gravit Caen Hill à Devizes est un témoignage impressionnant de l’ingéniosité et de la détermination des ingénieurs anglais de la fin du XVIIIe et du début du XIXe. Il faut 5 à 6 heures à un bateau pour effectuer la montée ou la descente, et à peine 5 minutes pour descendre à vélo.
On suit le canal jusqu’à Bath, ville magnifique mais envahie par les touristes, puis on continue sur le Railway path, hors trafic et partiellement ombragé. En ce jour de forte chaleur, les ponts surplombant la rivière Avon sont colonisés par des groupes de jeunes qui sautent dans l’eau à grands cris…

8. Bitton – St. Brides Wentlooge (100 km)
Le Railway Path conduit jusqu’au centre de Bristol, zigzaguant entre les autoroutes et autres voies à grand trafic, puis traversant un tunnel. Aucune difficulté donc, par contre la sortie de la ville est plus compliquée et mal balisée, notamment à Henbury, où j’ai tourné en rond. Les délires routiers se poursuivent aux environs du parcours cyclable et c’est avec soulagement qu’on atteint le Severn Bridge, dont la traversée est assez impressionnante, surtout par fort vent. De l’autre côté de l’estuaire, on entre au Pays de Galles et il faut encore affronter une zone à haute densité de béton routier/autoroutier, avant d’aller se perdre dans un vallon boisé luxuriant. Après un certain nombre de détours dans les badlands côtiers, on traverse vite fait Newport, car la journée a été longue…

9. St. Brides Wentlooge – Pyle (86 km)
La journée commence par un retour dans la banlieue de Newport pour retrouver la NCR4, dont j’ai dû sortir pour trouver le camping. Ensuite, superbe étape dans les collines galloises, pratiquement hors trafic tout le long – même si la proximité de la route pèse parfois sur les oreilles. Quelques montées solides et une paire de km sur la NCR8, où je suis passé il y a 9 ans en chemin vers l’Irlande (foutu temps qui passe trop vite !). Par endroits, on se sent déjà en Écosse ! Les panneaux de signalisation en langue galloise sont l’un des attraits de la journée : heureusement que la loi contraint à afficher le message également en anglais !

10. Pyle – Ferryside (88 km)
Voilà encore une magnifique étape, si on oublie la vingtaine de km entre Port Talbot et Swansea (zones industrielles, giratoires, échangeur et plein de trafic). Pour le reste, trajet intégralement hors trafic ou presque et de fabuleuses sections le long de la mer, contre le vent du large et au son des goélands. Camping à la ferme avec vue sur l’estuaire du Tiwy, trop cool !

11. Ferryside – Manorbier (63 km)
La NCR4 fait le tour de l’estuaire, via Carmarthen, mais j’avais très envie de tester l’incroyable ferry à roues qui traverse les quelques centaines de mètres qui séparent Ferryside de Llansteffan, juste en face. Attention, ce ferry ne navigue que du vendredi au dimanche, et seulement à certaines heures déterminées par la marée. La suite de l’étape est courte, en raison de l’heure tardive de départ imposée par le ferry, mais physique, avec notamment une montée tellement raide que même en poussant le vélo c’était ardu, mais aussi beaucoup de vent. Montées et descentes se succèdent toute la journée, le long d’une côte appréciée des touristes britanniques. La ville de Tenby est pittoresque, avec son petit port, ses maisons colorées et l’ile Caldey vers le sud. Zigzags obligés en fin d’après-midi pour trouver un camping.

12. Manorbier – St. David’s (72 km)
Nouvelle étape de montées et descentes, d’abord dans l’intérieur, puis sur la belle route côtière entre Broad Haven et Newgale. Pourcentages de ouf ici et là, et nos amis British qui s’élancent dans les vagues de l’océan sous un ciel tout gris et venteux, par une quinzaine de degrés – BRRRRR. Attention au trafic dans la montée à la sortie de Newgale ! Ensuite, c’est cool jusqu’à St. David’s, autre site touristique de la côte galloise, qui porte le titre original de « plus petite ville de Grande-Bretagne » et abrite notamment une belle cathédrale du XIIe siècle, ainsi que les ruines d’un palais épiscopal.

13. St. David’s – Cenarth (89 km)
Montées et descentes se poursuivent, avec quelques belles vues sur l’océan ici et là. Attention : pas de ravitaillement au départ jusqu’à Goodwick ! Journée sur petites routes tranquilles. A Fishguard, on quitte la NCR4 / Eurovelo 1 qu’on suivait depuis Londres : elle s’en va en Irlande. On roule désormais sur la NCR82. Le parcours fait des détours pour éviter les routes avec trafic.

14. Cenarth – Ffair-Rhos (76 km)
Parcours très physique jusqu’à Lampeter, avec de nombreuses montées raides. La libération se concrétise sous la forme d’une petite route peu fréquentée, la B4343, sur laquelle les montées sont… normales. Un peu après Tregaron, dernier ravitaillement de l’étape, on bifurque sur un chemin assez roulant et agréable à travers la zone humide (réserve naturelle). Au retour sur la route, on lâche la NCR82 pour la NCR81. A Ffair-Rhos se trouve un super micro-camping pas cher avec vue.

15. Ffair-Rhos – Stepaside (54 km)
L’une des plus belles étapes du voyage, avec la traversée de la chaîne des Cambrian Mountains, à 500 m d’altitude, sur piste défoncée : 11 km dans la montagne, panorama de ouf à 360°, montées inqualifiables, donc le vélo chargé doit être poussé sur plusieurs km. Aucun ravitaillement avant Llangurig (pub-resto), pour le supermarché il faut attendre Llanidloes. Ensuite jolie route et encore quelques montées… Chouette micro-camping au pub, avec poules et canards – mais penser à se ravitailler plus tôt, car sinon l’aller-retour à Newtown ajoute 9 km et du dénivelé.

16. Stepaside – Montford Bridge (70 km)
Belle surprise à Newtown : la NCR81 longe le Montgomery Canal. On peut donc débrancher le mode montagne et redémarrer le mode chemin de halage : rétrécir l’envergure (démonter le rétro et rentrer les épaules), désactiver les 2 pattes motrices, fermer la bouche, se remémorer le mantra orties, éviter les ronces (pas de mantra pour ça), accepter les chatouilles (bébêtes et plantes), piloter au millimètre, avoir le pouce sur la sonnette, se pincer le nez et souffler aux écluses, pour effectuer correctement les paliers de compression, etc.
Alors c’est un vrai bonheur et les kilomètres défilent sans effort, au point qu’on peut aussi s’intéresser à la faune (cygnes et cygnons, colverts, bernaches et bernachettes, brebis, vachettes, écureuils, libellules, papillons…) et la flore (chênes, bouleaux, aulnes, érables, frênes, noisetiers…).
Mais c’est compter sans le côté retors des gars de Sustrans, qui nous renvoient à l’assaut de Long Mountain par une routelette ultraraide… Ils poussent même le vice jusqu’à nous faire grimper sur les dernières collines du Pays de Galles, avant le retour dans la plaine anglaise, bien en-dessous de 100 m d’altitude. Welcome back to England ! Camping au bord du fleuve Severn, qu’on a traversé à son embouchure, de l’autre côté du Pays de Galles.

17. Montford Bridge – Tattenhall (100 km)
Jolie étape de zigzags sur petites routes dans la campagne et, quoique j’aie pu dire hier, il reste des collines à franchir – certes moins hautes que les Cambrian Mountains. La ville de Shrewsbury mérite largement une lente déambulation matinale, dans les ruelles qui s’animent, à la recherche du traditionnel café-croissant, et plus si affinités. A Upton Magna (drôle de nom), on quitte la 81 pour la NCR45. Peu de ravitaillements : Shawbury, Prees et Whitchurch. Aller-retour à Tattenhall nécessaire le soir si on n’a pas réussi à faire ses courses avant l’arrivée au camping.

18. Tattenhall – Liverpool (60 km)
La journée débute sur des jolies routes de campagne qui oscillent autour du canal. Malheureusement, on rejoint le canal à Waverton, sur un chemin de halage très étroit, défoncé, encombré de racines, piétons et chiens – c’est pénible. Comme à Shrewsbury hier, je recommande une balade dans Chester. C’est le pays de la brique ! Ensuite, l’itinéraire le long du canal est bien plus agréable (NCR71), jusqu’au retour sur les petites routes. Juste avant Willaston, on lâche la 71 pour prendre le Wirral Circular Trail, signalé « WCT », en direction d’Eastham VIllage et du fleuve Mersey, qu’on va longer par endroits. L’approche vers Liverpool est intéressante, à travers des quartiers liés au transport maritime, malgré une mauvaise signalisation. A Seacombe, on saute sur le ferry multicolore, qui ne se contente pas de nous faire traverser la Mersey, mais propose une découverte commentée des deux rives.
Liverpool est une ville magnifique, malgré un centre malheureusement trop gentrifié. Ne pas rater le quai de la Mersey (idéal pour la bière du soir), le Royal Albert Dock, les ruelles animées du centre où la bière coule à flots… Les amateurs de quartiers industriels et portuaires viseront le Nord, au-delà du stade de foot flambant neuf. Des projets immobiliers colossaux visent à transformer certaines friches industrielles en quartiers modernes, mais évidemment pas pour les pauvres.
Quant à Liverpool One, vers lequel convergent les foules 7 jours sur 7, ce n’est qu’un gigantesque temple de l’hyperconsommation…

Langnau i. E. – Schaffhouse

Escapade printanière de 7 jours sur la Route du Cœur (Suisse à vélo 99) et d’autres véloroutes locales zigzaguant à travers la magnifique brousse helvétique et un tout petit bout d’Allemagne. Paysages de carte postale et authenticité garantis tout le long – de même qu’un dénivelé conséquent et des pourcentages de ouf ici ou là ! Alors oui, mieux vaut avoir du cœur à l’ouvrage pour entreprendre ce parcours-là. D’ailleurs, vous n’y croiserez souvent que des vélomoteurs… Avril-mai 2025.

J’avais déjà effectué les premières étapes de la Route du Cœur en 2018, entre Lausanne et Langnau im Emmental. L’article est .

Si vous souhaitez mettre un peu de distance entre vous et les foules urbaines vissées à leurs foutus écrans, c’est un itinéraire idéal !

Route du Coeur

Les photos de ce parcours sont publiées sur Piwigo.

Bâle – Prague – Cracovie

De Bâle à Cracovie par la vallée du Rhin, la Forêt Noire, les vallées du Neckar et du Main, les Fichtelgebirge, puis Eurovelo 4 (véloroute de l’Europe centrale) à travers la Tchéquie. La plus grande partie de cet itinéraire suit des véloroutes officielles balisées, soit, dans l’ordre chronologique :

En Suisse
Route du Rhin (Suisse à vélo 2, Eurovelo 6, Eurovelo 15)

En Allemagne
Schwarzwald Panorama Radweg
Neckartal Radweg
Main Radweg (Eurovelo 4)

En Tchéquie
Eurovelo 4 jusqu’à Bohumin

En Pologne
Véloroutes locales (surtout R4)

Attention : ce parcours comporte des sections impraticables sur le vélo, qu’il s’agisse de pentes trop raides ou de sentiers forestiers caillouteux, surtout en Tchéquie. Il faut donc être prêt à pousser sa monture. 25 jours (été 2024).

Les images de ce voyage sont publiées sur Piwigo.

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Un tour dans le Treize

Balade printanière de 5 jours dans le département des Bouches-du-Rhône. Points positifs : chaîne des Alpilles, montagnes de la Sainte-Baume et Sainte-Victoire. Points négatifs : région marseillaise étouffant sous les bagnoles, conduite dangereuse, absence d’aménagements cyclables, températures caniculaires en avril déjà… Avril 2024

France à vélo

Vous pouvez visionner un diaporama des images de ce voyage sur Piwigo.

Dieppe – Paris (Avenue Verte)

De Dieppe à Paris par l’Avenue Verte, itinéraire cycliste populaire qui relie Londres à la capitale française. Voies vertes hors trafic motorisé, routes secondaires, chemins de gravier et sentiers forestiers à travers la belle campagne normande ainsi que le parc naturel régional du Vexin Français, aux portes de Paris. J’ai parcouru cet itinéraire au retour d’un voyage d’un mois au Royaume-Uni. Il existe une section alternative, un peu plus longue, par les bords de l’Oise. 2 jours (été 2023).

Avenue Verte

Les photos de cette belle escapade normande sont publiées sur Piwigo.

Brighton – Inverness (GB)

De Brighton sur la côte de la Manche à Inverness en Écosse, par les itinéraires cyclables développés par SUSTRANS, Fondation britannique pour la mobilité durable. Attention : ce parcours comporte des sections impraticables sur le vélo, qu’il s’agisse de pentes trop raides, d’escaliers occasionnels, de sentiers trop étroits en bordure de canal ou envahis par une végétation piquante (ronces et orties)… Il faut donc être prêt à pousser sa monture. 28 jours (été 2023)

Les images de ce voyage sont publiées sur Piwigo et les vidéos sur YouTube

Au retour, j’ai encore pédalé sur l’Avenue Verte, entre Dieppe et Paris (2 jours).

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Genève – Mt Mézenc – Mt Aigoual – Montpellier

De Genève à Montpellier en 12 jours, par ViaRhôna, les Terres Froides, les monts d’Ardèche, les vallées cévenoles, le Mt Aigoual, la frange sud des causses et la Méditerranée héraultaise. Le parcours suit essentiellement des routes secondaires silencieuses et quelques voies vertes. Il est donc tout particulièrement recommandé aux amateurs de nature grandiose et de régions authentiques situées hors des sentiers battus, qui ne craignent pas le désespoir que peut susciter le constat du déclin irrémédiable de l’économie rurale non industrielle et du dépeuplement qui en résulte, pendant que les villes bétonnent à tout va pour tenter de loger les nouveaux arrivants dans leurs zones déjà surpeuplées. Tout le monde se réjouit donc de l’avenir doré tissé par les jeunes banquiers au pouvoir d’aujourd’hui et de demain ! Mais en attendant la fin de ce monde, allons rouler ! Avril 2023.

Les photos de ce parcours sont publiées sur Piwigo.

Navacelles

Les plats pays (Bâle-Bruxelles-Amsterdam-Hambourg)

Voyage à vélo de 24 jours entre Bâle et Hambourg par les Vosges, la Moselle, le Luxembourg, la Belgique et la Hollande. A l’exception de la France, le parcours suit presque exclusivement des pistes cyclables et voies vertes. Vélo robuste et pneus anti-crevaison recommandés pour les sections hors goudron. Juillet-août 2022.

Les images de ce voyage peuvent être visionnées sur Piwigo. En voici déjà deux…

Baltique et Scandinavie 2 (LT, LV, EST, FIN, S)

Voyage d’un mois en Europe du nord, d’abord sur la route Eurovelo 10/13 le long de la mer Baltique entre Nida (Lituanie) et Narva (Estonie), puis en Finlande et dans l’archipel d’Åland, avant une descente de la côte sud-est de la Suède sur les itinéraires Sverigeleden, Kustlinjen et Cykelspåret. Destination très vivement recommandée à tous les amoureux d’authenticité et de voyage hors des sentiers battus ! Liaisons par ferries et train. Vélo robuste et pneus anti-crevaison recommandés. Juin-juillet 2019.

En attendant que je trouve le temps de rédiger la description de cet itinéraire, vous pouvez visionner un diaporama de photos géolocalisées sur Piwigo.